L’école libre du Mont-à-Leux a planté l’Arbre de la liberté dans sa cour (L’Avenir, 09/11/2018)

De la 1re à la 6e primaire: c’est toute l’école de la rue du Bois qui s’est investie pour ce devoir de mémoire au cœur d’un programme pédagogique.

Un directeur d’école qui plante un chêne à l’épicentre de sa cour de récréation: tout un symbole auquel L’Avenir a eu le privilège de participer, ce vendredi matin.

Aidé par Monsieur Laurent, Rodrigue Douchi a posé le geste sous le regard des 120 primaires de l’école libre du Mont-à-Leux à l’occasion de la commémoration du 11 novembre. «Nous avons refait le mur de la cour durant l’été. En profitant d‘un engin des ouvriers, nous avons également réalisé un trou au milieu de la cour qui fut rebouché jusqu’à ce jour avec de la terre stérile. Cela faisait des années que je voulais y planter un arbre…

Quand ces jeunes seront plus grands, ils raconteront peut-être à leurs propres enfants qu’ils étaient là lorsque cet arbre a été planté en guise de symbole de liberté, de fraternité et d’entraide», détaille le directeur ravi d’avoir constaté une implication de chacun de ses instituteurs dans l’initiative.

 

Des colombes, des drapeaux, des lectures…

Au-delà du symbole, ce fut aussi une vraie démarche pédagogique dont les effets ont été appréciés tout au long de la matinée. En effet, en plus de la plantation, il y eut d’autres symboliques: la fixation de quelques colombes en origami sur les branches de l’arbuste, des drapeaux et des coquelicots piqués dans le terreau frais, trois émouvantes lettres de Poilus lues…

Il y eut aussi le fleurissement de la stèle commémorative en façade de l’enceinte scolaire. Pour l’occasion, le stationnement fut interdit sur quelques mètres et l’espace public sécurisé tant par la police que par les gardiens de la paix tandis que des représentants communaux avaient honoré enfants et instituteurs/institutrices de leur présence. «C’est un ancien instituteur qui m’a expliqué qu’il y a longtemps, il y avait un hommage devant cette stèle. Aujourd’hui, comme les enfants passent devant sans même plus la voir, on a relancé cela. Chaque année, cette cérémonie s’étoffe par le biais de la sensibilisation pédagogique en classes», continue le directeur. Ainsi, les enfants ont montré qu’ils connaissaient notamment la Brabançonne et ont écouté le clairon de Ronald Loof entouré de membres de l’entente patriotique.

 

Source : Thomas TURILLON – L’Avenir – https://www.lavenir.net/cnt/dmf20181109_01254791?pid=4095157