Les jeux d’opposition

Aujourd’hui, dans la classe de Mme Valérie, l’infirmière du PMS, Mme Clarisse, est venue nous apprendre des jeux d’opposition.
Des petits jeux de contacts sans violence. En voici quelques uns :

  • jeux du foulard : j’essaie d’attraper le foulard du copain qui est attaché à l’arrière du pantalon.
  • le dragon : on essaie d’attraper la queue du dragon par équipe de deux.
  • le cerceau : j’essaie de pousser le copain hors du cerceau
  • j’essaie de tirer mon copain à l’intérieur du cerceau
  • la confiance: je guide mon copain qui a les yeux bandés.
  • le petit pont : je suis couché sur un foulard et mon copain doit me pousser pour attraper le foulard.

Pourquoi des jeux d’opposition en maternelle ?

L’activité corporelle spontanée des élèves, en cour de récréation notamment, s’oriente invariablement vers des jeux de poursuite, de conquête, de défense ou d’exclusion d’un camp, d’un territoire ou bien encore vers des jeux de contacts plus ou moins effectifs, voire des bagarres. Une émotion essentielle est à la base de ces pratiques : le plaisir du contact corporel recherché pour lui-même.
En effet, la spécificité de l’AP jeux d’opposition, c’est de saisir-contrôler pour « dominer, vaincre son adversaire dans le cadre de règles connues de tous ». Parvenir à dominer celui-ci, à le placer dans l’impossibilité d’agir, réclame d’anticiper la conduite adverse, de continuellement s’adapter à l’adversaire, tout en le respectant, à partir d’actions codifiées.

Merci Mme Clarisse pour cette belle découverte.