Visite de l’entreprise Vandeputte – Projet Tilt’ (P5)

Dans le cadre du projet TITL, les élèves de 5e année primaire se sont rendus, ce mardi 27 novembre 2018, à la société Vandeputte afin de visiter l’entreprise.

Répartis en 2 groupes, les élèves sont donc partis à la découverte de l’entreprise. Mais avant cela, toutes les mesures de sécurité ont été prises : lunettes de protection & charlotte pour les cheveux. Munis de leur « Carnet de l’explorateur », les enfants ont pu découvrir différentes machines et parties de l’usine tout en prenant note, dans leur cahier, des éléments qui les étonnaient, les interpelaient.


L’entreprise Vandeputte

C’est en mai 1887 que démarre l’aventure industrielle de la famille Vandeputte, laquelle donnera naissance
à la Vandeputte SA, spécialisée dans la production d’huile de lin, qui emploie entre 220
et 250 ETP, en fonction des périodes.  En 2015, le groupe Vandeputte, c’est trois divisions : la savonnerie, l’huilerie et Oleochemicals qui réalisent les produits dérivés. Cette division transforme en effet des huiles végétales pour en faire des polymères qui sont utilisés dans divers secteurs de l’industrie : ce sont, par exemple, les matières premières pour liants routiers (bitume végétal), la résine pour peinture décorative intérieure (alternative aux peintures acryliques), la base pour lubrifiants (par exemple pour une chaîne de tronçonneuse qui perdrait son fluide respectueux de l’environnement), des polyols d’origine végétale pour des systèmes PU (revêtements de sols industriels et sportifs), des solvants naturels remplaçant des dérivés pétroliers pour encres d’imprimerie.

Il y a 130 ans, Gustave Vandeputte, l’aïeul de la famille dirigeante, acquérait un moulin à Rekkem, à mi-chemin entre la Flandre, la Wallonie et la France. L’objectif ? Presser du lin pour en extraire une huile qu’il revendait aux fabricants de peinture, le tourteau – c’est-à-dire le résidu solide obtenu après pression de l’huile des graines de lin (qui représente en général 50 à 75% de la masse des graines) – étant destiné à l’alimentation des bovins. C’est d’ailleurs toujours le cas aujourd’hui.

Au fil des ans, les activités de l’entreprise vont se diversifier. Tout en poursuivant l’activité principale de production d’huile de lin, la 2e génération familiale entame vers 1930 les premiers tests de saponification, c’est-à-dire la réaction chimique qui permet la synthèse du savon. Quasi trente ans plus tard, à la fin des années ’50, et, alors que la 3e génération est aux manettes (depuis la fin de la seconde guerre mondiale), Vandeputte SA lance un produit qui fera connaître l’entreprise auprès de toutes les ménagères de Belgique et du nord de la France: la célébrissime « mousse de lin », aux odeurs caractéristiques qui ont embaumé les maisons de notre enfance. Des produits qui, au début des années ’60, seront les premiers savons liquides à être vendus dans la grande distribution.

Outre son produit phare, Vandeputte SA distribuera aussi et durant plus de vingt ans (de 1981 à 2012), des marques telles que « Le Chat », « Le Petit Marseillais », « Dr Beckmann », « Clearasil », « Cadum »… Tout en produisant, à partir de 1989, des détergents en marque distributeurs.